Lima vue depuis un micro
Micros ou combis- je ne suis pas certaine de la nuance, je crois qu’il s’agit d’une légère différence de taille -, un moyen pour le moins vivifiant de découvrir la ville ! (même si nombreux sont ceux qui finissent par s’endormir).
Ce sont de petits bus qui parcourent la ville selon des itinéraires fixes. Il faut être réactif, car les vitesses atteintes sont impressionnantes !
Principe : il y a toujours deux employés, a savoir le chauffeur et ce que l’on pourrait appeler le rabatteur, qui se charge de tout sauf de conduire : il ouvre et ferme la porte (verrouillage manuel), agite une pancarte ou sont indiques les arrêts, crie très fort en annonçant la direction pour que les gens montent, ou descendent – on entend alors « Baja, baja ! » suivi du nom de l’arrêt en question -, fait le tour du bus pour vendre les tickets, réalise un étrange trafic avec des gens dans la rue (je pense qu’il indique combien de trajets il a vendu ou quelque chose comme ça). Bref, il est très occupé !
Une petite précision : on n’attend pas que le bus soit à l’arrêt pour ouvrir les portes et monter ou descendre, quelle perte de temps ce serait !
Ambiance générale : des coups de klaxons dans tous les sens, le plus souvent la radio à fond, on roule très vite et on n’hésite pas à venir à quelques centimètres des véhicules d’à coté ! Et régulièrement, on se retrouve coincé dans le « trafico » : il semble tout le temps y avoir des embouteillages.
Pour distraire les pauvres passagers qui doivent parfois traverser toute la ville, de temps en temps montent des vendeurs de rue ; jusqu’ici, j’ai vu des vendeurs de confiseries au chocolat (beaucoup), un vendeur de barres de céréales « écologiques », un vendeur de bijoux, une vendeuse de bonbons à l’unité, etc.
Et puis on peut regarder le paysage… Lima est immense et heureusement qu’Anita se déplace avec moi, sinon je vois mal comment je ferais ! D’ailleurs toute à l’heure je suis rentrée toute seule a l’appartement et je me suis à moitie perdue…
Enfin, comme je le disais auparavant, il y en a quand même – et ils sont plutôt nombreux – qui parviennent à s’endormir ! Apparemment, il n’est pas mal vu de s’endormir sur l’épaule de son voisin – même quand on ne le connait pas. Je ne me vois pas trop essayer…