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Un petit tour sur... le Qhapaq Nan

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14 août 2010

En Bolivie

Message général et sans image - il va falloir attendre une session "téléchargeons les photos sur une clé" !

Je suis arrivée depuis samdi en Bolivie, pour une bonne semaine. Traversée de la frontière dans la ville de Desaguadero, sur les rives du lac Titicaca : les paysages sont magnifiques et compensent donc la durée des trajets, toutefois je suis en train de devenir une spécialiste du dodo dans le bus et m'endorme automatiquement ! Un peu gênant parfois...

Première étape : Copacabana, qui fêtait sa Vierge - celle-la même qui est à l'origine du nom de la célèbre plage de Rio, puisque l'on raconte qu'un marin, lors d'un naufrage, a juré d'appeller de son nom le premier lieu où il arriverait si il en ressortait vivant...

Grosse agitation du fait de la fête - et des commerçants pas très aimables ! Ça a éte ardu de trouver une chambre...

Le lendemain, je me suis embarquée pour la isla del Sol, à une heure et demie de Copacabana. Ça grimpe... dès l'arrivée au port, où l'on est accueilli par de très longs escaliers de pierre ! Puis ça ne fait que monter et descendre sur toute l'île. J'y ai fait une randonnée, accompagnée par une jeune Suisse rencontrée auparavant.

De retour à Copacabana mardi - beaucoup plus calme et agréable ! - j'y ai pris un bus pour La Paz, où je suis actuellement. Je serais tentée de dire que c'est ma capitale sudaméricaine préférée... En tout cas, les vues sont superbes, la ville étant construite dans une cuvette environnée de montagnes enneigées.

Illustrations plus tard...

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13 août 2010

Campagne électorale #1

En novembre auront lieu les élections pour les maires (ainsi que pour d'autres institutions). Ceci donne lieu à des peintures de façades en veux-tu en voilà, selon ce principe : le candidat fournit à tous ses proches et relations de la peinture, en l'échange de quoi ceux-ci peignent leur maison à ses couleurs. Après les élections, il leur donne de la peinture fraîche pour qu'ils aient à nouveau une façade neutre. On ne voit que très peu d'affiches classiques...

Petit échantillon à Huaraz :

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12 août 2010

Pachamanca

Comme je l'ai déjà évoqué, une quizaine d'ouvriers travaillent avec les archélogogues sur le site de Huanuco Pampa, et pour célébrer leur travail commun et la fin d'une période de travail intense - organisation de la "Fiesta del Sol" - a été organisée une petite fête autour d'un plat traditionnel, la Pachamanca.

Ceci désigne une technique de cuisson dont on trouve des traces dans des civilisations très anciennes (antérieures à Jésus-Christ). La veille, petite réunion pour déterminer qui tuerait le cochon et qui se leverait pour le mettre à cuire - car le principe de cuisson est le suivant : on fait un grand trou dans le sol, puis on superpose morceaux de viande, pommes de terre et patates douces, intercalées avec des pierres chaudes. Le tout cuit pendant très longtemps.

Avant

En train de cuire

Après un petit tour sur le site, nous sommes retournés voir les employés. Là, ils nous ont servi une soupe - type bouillon comme toutes les soupes ici - et particulièrement grasse. Puis a eu lieu une petite cérémonie - j'ai même été obligée de faire un discours ! - et a suivi un match de foot archéologues VS ouvriers.

Les_joueurs

Les joueurs après le match.

Ensuite, ouverture du trou... Rassurez-vous, la viande était isolée de la terre par des bâches en plastique !

Ouverure

D'abord viennent les pommes de terre, de plusieurs espèces bien sûr !

Charette_de_viande

Impressionnant, non ?

Asiette

Nos assiettes, et à l'arrière-plan, Diana.

Avec des regards un peu inquiets, nous avons tous observé comment nos assiettes étaient remplies plus que de raisons... puis avons attaqué courageusement et avec les doigts, car sinon, c'est mission impossible ! C'était excellent, ce qui ne nous a pas empêché de laisser plus de la moitié et de la remmener à la maison - le lendemain, il y a eu du chicharron - viande de porc grillée - et une tortilla avec pachamanca !

8 août 2010

Des archéologues cuisiniers

De passage à Lima après neuf jours fantastiques dans un petit endroit magnifique des Andes - et surtout en compagnie de la très sympathique équipe, essentiellement composée d'archéologues, qui y travaille, je profite d'un ordinateur qui fonctionne relativement bien pour envoyer quelques messages.

Ca fait un peu de temps que je n'ai pas parlé de nourriture - or trois membres de l'équipe sont de fins cuisiniers... on a passé beaucoup de temps en cuisine, et j'ai pu goûté à de nombreuses spécialités ! Tout petit échantillon.

Pachamanca

Pachamanca - j'y reviendrai plus tard car dans ce cas, ce n'a pas seulement été le plat. Pour vous donner une première idée, ca a consisté entre autres en un cochon entier cuit dans un trou dans la terre...

Ceviche

Ceviche - plat national péruvien s'il en est, correspond à du poisson frais "cuit" dans du jus de citron, accompagné de sauce piquante. Remarquer aussi la cancha ou maïs grillé.

Aji_de_pollo

Aji de pollo - blanc de poulet en "lambeaux" et sauce piquante elle aussi.

7 août 2010

Artisanat saraguro

C'est pour tout comme pour la gourmandise, on ne se refait pas - et ce ne doit être un secret pour personne que j'aime énormément tout ce qui est artisanat, travaux manuels etc. ! D'ailleurs j'ai de quoi faire avec moi - aiguilles à tricoter, broderie, fil à macramé. Pourtant je n'ai encore rien entamé - serait-ce que j'ai beaucoup à faire ? ^^

Je me suis régalée chez les Saraguros - comme je l'ai déjà évoqué, l'artisanat y est très présent, en particulier en ce qui concerne l'habillement.

Dans la rue, on croise de nombreuses femmes crochetant, tricotant ou, plus étonnant, filant tout en marchant.}

Filant

Mama Luz en train de filer.

Le fil est ensuite teinté et tissé. Avec les étoffes obtenues sont réalisés les différents pièces vestimentaires. Pour une jupe, plus de 3 mètres de tissus sont nécessaires.

Plis

Une femme en train de coudre les plis.

Tous - ou presque - savent faire des mullos, grands colliers de perles de rocaille. Certains sont particulièrement larges et nécessitent beaucoup de travail. De nouveaux modèles, plus économiques, sont apparus depuis peu (destinés aux touristes).

Collier

Une des choses qui m'a le plus impressionné est le travail d'orfévrerie. Ils sont peu à le maîtriser et à savoir réaliser les lourdes épingles d'argent représentant des visages et la main de l'inca et éventuellement ornées de pierres, ou bien les boucles d'oreille en filigramme qui se transmettent de génération en génération.

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6 août 2010

Saraguro

Retour en Equateur avec une petite présentation d’un peuple dont j’ai en partie fait la connaissance, les Saraguros.

Vivant dans de nombreuses petites communautés et dans le villaje éponyme, les Saraguros sont des descendants des Incas. On raconte qu’ils sont vêtus de noir depuis le meurtre du dernier Inca, en signe de deuil (enfin, d’après les guides touristiques).

Aujourd’hui encore, ils réussissent à maintenir vivaces nombre de leurs coutumes, ce qui est assez rare pour être remarqué. Ceci concerne notamment leur costume traditionnel – une bonne partie d’entre eux le porte au quotidien. Entièrement réalisé à la main, celui-ci est très coûteux.

Pour les femmes, jupon puis lourde jupe de laine aux plis très fins, chemise brodée et gros châle fermé par une aiguille en argent. Pour les hommes, le pantalón court surtout est caractéristique. Le lourd chapeau en laine bouilli est impressionnant – tellement dense que l’on dirait du plâtre ¡ On remarque aussi le motif : tâches noires sur fond blanc comme nos vaches.

au_champ

Les Saraguros vivent principalement de l’agriculture – ce n’est pas pour rien que l’on est ici dans les terres du maïs et que les saisons correspondent aux périodes de semage, de récolte etc. -, de l’élévage – production de fromage surtout – et un peu de l’artisanat : certains se spécialisent pour vendre aux touristes, de plus en plus nombreux.

Maison_et_mais

Devant la maison, du maïs en train de sécher.

Ils tentent aussi de maintenir leur langue, le Kichwa – variante équatorienne du quechua – via des écoles bilingues.

Les paysages et la lumière sont très beaux, notamment au crepuscule – difficile de ne pas prendre de photos à tous les coins de rue.

Ciel_charg_

Une promenade nous emmène facilement au baño del Inca – bain de l’Inca – cascade où étaient pratiquées les ablutions rituelles.

ano_del_inca

5 août 2010

Sur les routes d'Equateur en photos

A contre-temps - cela fait près de deux semaines que j'ai quitté l'Equateur - voici les photos de mes mésaventures routières...

Lors de la première pause pour cause de pneu crevé, j'ai étudié la flore de la région.

Mon_reflet

Mon reflet dans la vitre - mais si, quand on cherche bien ! Il faut bien tirer parti des nombreux virages et des variations de luminosité...

Arret

Seconde pause - plus de freins, comme c'est rassurant ! Enfin, j'y aurais gagné un lever de lune.

Le_fier_bus

Notre fier destrier.

Pause_dessin

1 août 2010

Juste pour donner des nouvelles

Ces quelques lignes sans beaucoup de sens n etaient pas prevu et me sont imposees par l incapacite de l ordinateur de me connecter a ma boite de reception... Un peu plus tard viendront des messages plus construits

De mon cote, a part un clavier completement decale, tout va tres bien. Je partage le quotidien d une equipe d archeologues. Quotidien festif car nous avons enchaine la Fiesta del Sol, les 28 ans de l un d entre eux, hier nous avons partage la journee avec les employes du site et aujourd hui, ce sont les 33 ans d un autre.

Je vous laisse faute de credit... A bientot et en images

1 août 2010

Sur la route...

Ce sera sans photo aujourd'hui - elles viendront plus tard !

Bon, ce n'est un secret pour personne que l'Amérique du Sud, c'est grand. Et je m'étais préparée à quelques nuits dans les bus... Mais jamais je n'aurais imaginé passer plusieurs journées pour un seul et meme trajet !

Actuellement, je suis à La Union, petite ville située près d'un site archéologique. Pour y arriver, près de quatre jours ont été nécessaires...

Je suis partie de El Tambo, ville équatorienne - moitié inférieure, et le plus au Nord que je sois allée. On est dans les Andes, et les routes, si elles sont magnifiques, imposent des vitesses assez faibles. Après avoir acheté de quoi déjeuner, j'ai attrapé un car qui venait du Nord - il faut etre vif ici !

Deux heures plus tard, arrivée à Cuenca - le bonheur, en Equateur - contrairement au Pérou - il y a un terminal de bus dans chaque ville ! Et à Cuenca, le terminal comprend un office du tourisme, avec une dame très sympathique ! De Cuenca, bus pour Saraguro - mon amour des bijoux me perdra, j'en avais reperé mais n'avais pu retirer d'argent - qu'à cela ne tienne, j'avais prévu un arret sur le chemin du retour.

Trois heures plus tard, j'y étais. Après quelques emplettes, nombreuses tentatives pour joindre Margoth, de Loja, chez qui je pensais passer la nuit - il était alors près de 20h00... Et avant de prendre le dernier bus de la journée, longue discussion avec la jeune cuisinière d'une cafétéria.

Quand je suis arrivée chez elle, Margoth m'a proposé de l'accompagner à une fete - j'ai préféré refusé ! C'est ainsi que c'est terminé vendredi...

Samedi, passage de la frontière Equateur - Pérou ; départ à 13h00, arrivée à Piura à 21h00. Et à 23h00, correspondance avec Trujillo où je comptais passer la journée suivante. Seulement voilà, il n'y pas uniquement des problèmes de route - parfois ce sont les véhicules eux-memes qui ont du mal !

Premier arret pour changer un pneu crevé. Retard peu conséquent. Les choses se sont compliquées quand on nous a demandé de descendre, les freins ne répondant plus. Très bien... Une heure et demie ou presque d'attente sur le bord de la route, certains ont préféré monter dans un des 4x4 qui passaient. Enfin, on a assisté au lever de la lune !

Nous aurions encore pu arriver à temps, mais c'était sans compter un changement de véhicule juste avant de passer la frontière. Nous sommes donc arrivé avec trois heures de retard et en pleine nuit. Cependant, j'ai eu de la chance : un des passager a proposé de m'héberger, et sa femme et sa fille m'ont gentiment accueillie - bien mieux que l'hotel !

Le lendemain dimanche, lever matinal. Premier bus pour Chiclayo, deuxième pour Trujillo. Faute de pouvoir joindre Hernan, que je connais à Trujillo, j'ai appelé sa fille, à Lima. Ont donc suivi quelques heures tranquilles chez Hernan - c'est agréable de retrouver des gens que l'on ne connaissait pas quelques semaines avant !
Après un bon dîner, c'était reparti avec un bus de nuit Trujillo - Huaraz. Huaraz est une ville de montagne, point de départ de nombreux trecks dans la Cordillière Blanche. Par conséquence, les routes montent - et le matin, il fait froid dans le bus !

Arrivée à Huaraz, je n'avais jamais été aussi proche de mon but - La Union. Il ne me restait plus qu'à trouver un bus pour y arriver, et passer le temps jusqu'au départ dudit bus. Deux missions aisément remplies... Et je suis donc repartie pour la dernière fois, quatre heures et demie de route en lacet, qui monte et qui descend, en croisant vaches, chevaux et moutons.

A La Union, j'ai encore patienté un moment avant que l'on vienne me chercher. Et je ne compte pas repartir avant quelques jours !

30 juillet 2010

Un calendrier original

Vous en avez peut-être marre - je comprendrais ! - que je ne vous parle que de nourriture... On va donc passer à un quart d'heure culturel !

La nature du clavier du loctorio ne m'invite pas à de grands discours - il est raide, on va dire ! Pour la visite virtuelle d'Ingapirca, ruines situées en Equateur, ce sera donc pour plus tard. Je voudrais juste vous en présenter un détail.

Ingapirca, avant de devenir un lieu de culte Inca, était la ville la plus importante des Indiens Cañari, culture avancée qui a tenu tête aux Incas - ceux-ci n'ont pu les vaincre par les armes.

Ces Indiens vénérait la Lune ainsi qu'une créature mi-femme, mi-oiseau. Leurs connaissances d'astronomie étaient importantes, et sur le site, on trouve un calendrier tout simplement stupéfiant.

Leur année était constituée de treize mois de 28 jours et suivait donc le cycle lunaire. Deux pierres trouées leur permettaient de se repérer. La première, avec treize trous, concernait les mois. La seconde, percée de vingt-huit trous, les jours.

Horloge_de_13_trous

calendrier des mois

Le principe : les vingt-huit trous de cette horloge étaient remplis d'eau au début du mois. La pierre était surmonté d'un auvent, lui-même percé de vingt-huit trous, de manière à ce que la lumière pénètre chaque jour par un trou différent et en assèche l'eau. Ainsi ils connaissaient le nombre de jours écoulés...

horloge_de_28_trous

Calendrier des jours

J'aimerais voir fonctionner un tel objet  !

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